• Bandeau23.jpg

aigle

 

Samedi dernier, nous avons clos une semaine de résidence à la bibliothèque municipale de la Part-Dieu, marquée par des collages de fresques et des litres de café et ponctuée de dizaines de rencontres attachantes.

☕Un nouveau protocole s'est incrusté dans nos résidences ; un café contre une réponse à une question. Ainsi, nous avons rencontré des centaines de personnes qui avaient toutes envie d'échanger sur les usages de la bilbiothèque.

🎨Nous avons, tous les jours, collé des fresques, qui ont suscité réactions et de productions. Ainsi Roland nous a envoyé un haiku par jour et Nico s'est installé à nos côtés, pour écrire une poésie sur le pouce. à suivre prochainement...  

Des centaines de personnes rencontrées, plus de la moitié viennent ici tous les jours ou presque. Il y fait chaud. On s'y sent bien. Certain·es pour travailler sur différents sujets, continuer d'apprendre, écrire des fiches sur des feuilles blanches dont les lignes ont été tracées par leurs soins. D'autres pour utiliser le piano mis à disposition. Certain·es viennent ici peaufiner leur français et principalement sa grammaire, grâce aux lectures faciles en accès libre dans le kiosque, ou peut-être pourrions-nous dire dans le salon de la bibliothèque. D'autres nous accompagnent dans notre réflexion sur un abécédaire sur le repos, le calme ne doit pas être oublié. Avec certain·es nous parlons d'atelier d'écriture et de tentatives d'épuisement d'un lieu, non pas parisien comme l'a écrit Perec, mais lyonnais, comme nous nous y attelerons collectivement. D'autres invitent leurs ami·es à se joindre à nous pour nous raconter leur ville, leur bibliothèque, quand d'autres encore nous racontent ce qu'être une femme à la rue. Certain·es sont partis pour raison de santé, par envie de liberté ou parce que la vie les a fracturé. D'autres étendent leur tapis de yoga dans le kiosque aussi et surtout quand le bruit s'y fait le plus discret. Certain·es rêvent de poésie quand d'autres rêvent de peinture. D'autres aiment tellement le français, qu'iels ne s'arretent jamais de l'écrire, pour dire. Certain·es aiment s'y assoupir, écouter du rap, ou lire des ouvrages historiques que l'on ne peut toucher qu'avec des gants blancs. D'autres apprécient la proximité des fauteuils et des toilettes. Nous nous sommes attachés aux histoires de chacun et chacune et, pour celles et ceux qui nous y ont autorisé, nous nous chargerons aussi de les transmettre. 

 

BM NOV 04

BM NOV 03

BM NOV 02

BM NOV 04

fresque01