Jeudi dernier, le 26 février, nous nous sommes intéressés aux toilettes de la bibliothèque. Le premier espace se trouve au rez-de-chaussée, non loin de l'accueil, d’un coin journaux, de l’auditorium et d’un service de casiers-bagagerie qui tarde à être mis en fonction. Dans cette première zone, on trouve deux espaces non mixtes, séparées par une cloison, le côté “hommes” et le côté “femmes”.
Lorsqu’on entre dans l'un de ses espaces, on trouve un large plan disposant de deux vasques sur lequel on peut poser quelques menues affaires et un haut et large miroir. En face, accrochés au mur, deux dérouleurs ronds à papier toilettes. Sous les dérouleurs se trouve une grande poubelle et non loin un distributeur de protections hygiéniques. Il n'est pas plein mais et, c’est notable, pas vide non plus. Il propose un panel plutôt large de protections : des tampons et des serviettes de deux sortes (flux léger et flux abondant). Au fond de l'espace, on trouve deux cabines de toilettes, dont l'une disposant d'un accès PMR. Cette dernière est plus grande et dispose de deux petites patères accrochées à l'intérieur de la porte d’entrée. Une affiche sur le côté “avez vous pensé à prendre du papier toilette ?” nous rappelle l'absence du dit papier une fois la porte fermée. Ces toilettes, dans l’ensemble, semblent neuves, ou rénovées il y a peu. Si les portes d’entrée des deux côtés (“homme” et “femme”) restent toujours ouvertes, les portes des WC ferment entièrement, sur toute leur hauteur.
A l’heure où j’y passe (12h30), l’ensemble des toilettes est extrêmement propre. J'observe d'ailleurs qu'une jeune femme se maquille devant la glace, elle a posé son sac à main et sa petite trousse à maquillage à côté du lavabo. Une femme d’environ 75 ou 80 ans, avec une canne, se rend aux toilettes PMR avec un journal. C'est une exemplaire du Progrès appartenant à la bibliothèque, puisqu’il est maintenu par une canne à journaux en bois. Elle ne reste pas spécialement longtemps et ressort ensuite. Elle semble être une habituée de la BM, puisque je la recroiserai ensuite, sur le même chemin d'ailleurs, entre les toilettes et la cafétaria à l'étage.
Du côté des hommes, les seuls à utiliser les toilettes en cette heure creuse de midi sont des enfants avec des cartables, peut-être ici pour faire leurs devoirs.
Les toilettes du deuxième étage sont plus vieilles et plus exiguës. En raison de leur placement au sein de la bibliothèque, elles ferment un quart d’heure plus tôt pour faciliter le travail de fermeture des employé.es. Contrairement à celles du rez-de-chaussée, la porte d’entrée en est fermée. Celle-ci mène à un petit couloir qui ouvre sur quatre portes : de gauche à droite, celle d’un placard interdit au public, celle de l’espace indiqué comme étant celui des femmes, celle de toilettes aux normes PMR et celle de l’espace indiqué comme étant celui des hommes. Dans les toilettes des femmes comme dans celles des hommes, se trouve un petit lavabo, sans plan de travail, surplombé d’un petit miroir. Du côté des femmes, deux toilettes, dont une plus large, supposément d’accès PMR. Du côté des hommes, une seule cabine de toilette, et quelques urinoirs, une fenêtre. Au milieu, les toilettes PMR n’ont ni patères, ni lavabo, ni poubelle et la porte ne ferme pas sur toute sa hauteur : il y a un jour en bas.
Au deuxième étage à midi lorsque j’y passe, personne n’utilise les toilettes.